top of page

Comment gérer les critiques

  • Photo du rédacteur: Victor Ferry
    Victor Ferry
  • 27 mars
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 avr.




Il y a une chose qu’il faut comprendre très tôt quand on prend la parole en public ou qu’on crée du contenu en ligne : vous allez être critiqué. Pas peut-être. Pas un jour. Non. C’est automatique. Et plus vous ferez des choses intéressantes, plus vous attirerez les critiques.


Et ce n’est pas un problème.


C’est même une bonne nouvelle.


Parce que ça veut dire que vous commencez à faire preuve d’audace.



L’audace dérange (et c’est pour ça qu’elle fonctionne)



Dans cette série de vidéos, je vous parle souvent d’audace. Pas l’audace vulgaire, agressive ou spectaculaire — celle qu’on voit chez des clowns de l’Assemblée nationale qui finissent grillés en deux mois.


Non. Je parle de la vraie audace : celle qui consiste à dire ce que personne n’ose dire, à explorer des terrains que personne n’ose explorer, à formuler des hypothèses originales, à sortir du troupeau.


Mais cette audace a un prix : la critique.


Et si vous ne supportez pas ce prix, alors vous ne serez jamais percutant. Vous resterez tiède. Vous parlerez pour ne rien dire. Et personne ne se souviendra de vous.




Ne vous adaptez jamais aux mal disposés


Quand vous prenez la parole, que ce soit en conférence, en formation, ou en ligne, vous avez toujours un biais de négativité qui vous pousse à remarquer les têtes fermées, les bras croisés, les visages défiants.


Erreur.


Si vous adaptez votre discours à ceux qui n’ont pas envie d’être là, vous trahissez ceux qui, eux, étaient bien disposés. Vous perdez en impact. Vous perdez en justice. Et vous perdez en plaisir.


👉 Ignorez les visages fermés.

👉 Adressez-vous à ceux qui ont envie de recevoir ce que vous avez à donner.


Et souvent, ces “têtes de cochon” finiront par se détendre quand ils verront que vous ne jouez pas à leur jeu.




Face aux perturbateurs : intervenez, mais intelligemment


Il y a un seuil à partir duquel il faut intervenir : quand quelqu’un parasite l’ambiance.


Pas par égo. Pas pour vous venger.

Mais pour protéger l’expérience collective.


Vous ne vous adressez pas à eux pour leur faire la leçon. Vous vous adressez au groupe pour réaffirmer les règles :


“On est là pour passer un bon moment. Le temps de tout le monde est précieux. Donc soit on discute sérieusement, soit on se respecte en se taisant.”

Vous êtes légitime à poser ce cadre. Parce que vous êtes là pour transmettre. Et si vous ne vous respectez pas vous-même, personne ne le fera pour vous.




En ligne : la règle d’or, c’est ban def


Sur les réseaux, la règle est simple :

Une critique = ban def.

Un conseil non sollicité = ban def.

Une remarque déguisée en bienveillance = ban def.


Pourquoi ?

Parce que vous n’êtes pas là pour discuter avec les randoms d’Internet. Vous êtes là pour construire. Pour créer. Pour proposer une vision.


Et chaque commentaire “constructif” non sollicité est une tentative de vous faire dévier de votre trajectoire.

Ne laissez personne réécrire votre vision.


Le public ne sait pas ce qu’il veut tant qu’on ne le lui a pas montré. Donc écoutez vos analytics si vous voulez progresser. Pas les critiques.


Et si quelqu’un vous dit “je préfère quand tu faisais comme ça”… ça dégage. Vous ne devez rien à personne.




L’environnement toxique, c’est vous qui le laissez s’installer


Si vous ne filtrez pas, vous allez créer vous-même un environnement qui deviendra toxique. Et un environnement toxique, c’est :


• Des critiques qui s’installent dans les commentaires.

• D’autres qui les likent, qui leur répondent.

• Une minorité négative qui prend de la place dans votre tête.


Et vous finissez par douter, par hésiter, par ralentir.



Votre santé mentale est plus importante que l’opinion d’un inconnu.


C’est pour ça que j’ai tenu dix ans sans burnout.

Parce que j’ai construit un environnement sain.

Parce que je ne laisse aucune voix extérieure non sollicitée me faire perdre de l’énergie.




La vraie critique utile, c’est celle que vous cherchez


Si vous avez besoin de progresser, vous savez quoi faire :

• Suivre une formation.

• Demander à un mentor.

• Regarder ce que font ceux qui sont meilleurs que vous.


Mais jamais écouter un inconnu au hasard.


Vous êtes responsable de la qualité de votre environnement.

Et votre énergie est trop précieuse pour être gaspillée à débattre avec des gens qui ne méritent pas votre attention.



En résumé : cultivez votre jardin, virez les parasites


1. L’audace attire les critiques. C’est bon signe.

2. Ignorez ceux qui sont mal disposés. Parlez à ceux qui sont ouverts.

3. Intervenez avec calme quand on parasite votre espace.

4. En ligne, la règle est simple : critique = ban def.

5. Protégez votre environnement pour durer.

6. Si vous avez besoin d’un avis : demandez à quelqu’un qui sait.



Prenez soin de vous.

Et surtout, soyez audacieux. C’est la seule manière d’être libre. Cet article vous a plus? Vous pouvez nous aider à en faire toujours plus en devenant membre de notre association: https://aedci.s2.yapla.com/fr/espace-membres/adhesion/En tant que membre actif, nous vous offrons le droit à une formation gratuite par an à choisir dans ce catalogue. 

Vous êtes par ailleurs encouragé à participer activement à nos actions (telles que le colloque et autres formats) qui visent à partager vos créations et à encourager les autres à le faire.

Comentarios


bottom of page